La liberté n’est pas seulement un droit ou un statut juridique. Elle est d’abord une réalité intérieure, un souffle que l’âme reconnaît comme son essence même. Être libre, c’est pouvoir être soi, en vérité, sans masque, sans peur, sans contrainte intérieure.

On croit souvent que la liberté consiste à faire ce que l’on veut. Mais la vraie liberté commence lorsqu’on apprend à choisir ce qui nous élève, ce qui nourrit l’amour, la paix, la lumière.

La liberté extérieure est précieuse : vivre sans oppression, sans censure, sans chaînes. Mais la liberté intérieure est encore plus rare, et plus sacrée. C’est celle que l’on cultive quand on se libère :

• de ses peurs,
• de son ego dominateur,
• de ses attachements,
• de ses colères non digérées,
• et de tout ce qui rétrécit notre être.

La liberté, ce n’est pas fuir les liens, mais choisir ceux qui nourrissent notre cœur. C’est dire « oui » avec élan, ou « non » avec respect. C’est oser être responsable de ses choix, en pleine conscience.

Et paradoxalement, c’est souvent en s’oubliant pour les autres, en aimant, en servant, que l’on découvre la liberté la plus grande : celle de ne plus être esclave de soi-même.

En résumé

La liberté n’est pas de faire tout ce qu’on veut, mais de ne plus être esclave de ce qu’on ne veut plus être.