À ceux qui traversent, et à ceux qui ferment les yeux
Ils viennent de loin,les poches vides mais le cœur rempli de courage.Ils laissent derrière eux la guerre, la faim, la peur,et marchent vers un pays qu’ils ne connaissent pas,espérant un toit, un regard, une main tendue. On les appelle “migrants”, “réfugiés”, parfois même “problèmes”,mais ce sont des mères, des enfants, des hommes brisés,des frères…