Jésus était-il gentil ?
Oui… mais pas « gentil » comme on l’entend souvent.
Pas le gentil mou, complaisant, toujours d’accord avec tout.
Mais un homme de tendresse radicale et de vérité tranchante.
Il était tendre, oui :
Il guérissait les malades, touchait les lépreux, parlait aux exclus.
Il pardonnait à ceux que tout le monde condamnait : les adultères, les voleurs, les prostituées, les traîtres.
Il pleurait, il écoutait, il accueillait les enfants, il partageait le pain.
Il a dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés… et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11:28)
Mais…
Il n’était pas seulement doux.
Jésus n’était pas inoffensif.
Il pouvait être dur, tranchant, dérangeant :
Il a chassé les marchands du Temple avec un fouet et
Il a traité les religieux hypocrites de « sépulcres blanchis » (beaux dehors, pourris dedans)
Il disait la vérité même quand ça coûtait.
Il a refusé de plaire, quitte à se faire haïr… et crucifier
Sa gentillesse était pleine de feu.
Une gentillesse courageuse, qui affronte l’injustice, qui libère, qui dérange.
Il aimait pour que nous nous relèvions.