Le Plaisir, Don ou Illusion ?
Retrouver la joie vraie dans un monde de satisfactions rapides
Qu’est-ce que le plaisir ?
Le plaisir, c’est ce que l’on ressent quand quelque chose en nous est satisfait :
un besoin, un désir, une attente.
Il peut être :
- sensoriel (goûter, toucher, voir…),
- émotionnel (être aimé, admiré…),
- spirituel (ressentir la paix, la beauté, la présence de Dieu).
Le plaisir est humain, bon, naturel,
mais il peut aussi devenir piège, s’il remplace le sens.
Plaisir et équilibre
Le plaisir devient destructeur quand il :
- remplit un vide intérieur,
- devient addiction,
- est recherché sans discernement,
- remplace l’amour vrai, le don, ou la liberté.
Mais il devient source de vie quand il est :
- accueilli avec gratitude,
- reçu comme un cadeau,
- vécu dans l’harmonie du corps, du cœur et de l’âme.
Le regard de la foi sur le plaisir
Dieu n’est pas contre le plaisir.
Il a créé un monde plein de saveurs, de beauté, de joie.
Jésus a mangé, bu, ri, aimé ses amis.
Mais il n’a jamais cherché le plaisir comme une fin.
« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » — Jean 8:32
Et la liberté, c’est aussi le bon usage du plaisir,
sans esclavage, sans fuite, sans dépendance.
Vrai plaisir ou fuite intérieure ?
Posons-nous parfois cette question :
- Ce que je cherche à travers ce plaisir, est-ce la vie ou l’oubli ?
- Est-ce que ce plaisir me rend plus vivant, ou m’endort ?
- Est-ce qu’il m’ouvre aux autres… ou me referme sur moi ?
Le plaisir juste unit, apaise, élève.
Le plaisir déformé isole, use, vide.
Comment vivre le plaisir en vérité ?
- En remerciant pour les plaisirs simples (un repas, une musique, un sourire),
- En prenant soin de son corps sans en faire un maître,
- En discerner ce qui fait vraiment du bien,
- En intégrant le plaisir dans un chemin d’amour et de foi.
Le vrai plaisir ne fait pas honte.
Il n’enchaîne pas.
Il fait grandir la joie, la paix, la gratitude.
En résumé
Le plaisir n’est pas un péché,
c’est un langage de Dieu quand il reste à sa juste place.
Il est bon quand il sert l’amour, l’unité, la vie,
et qu’il ne prend pas la place du sens.